De plus en plus de personnes pratiquent l’escalade, les mains et particulièrement les doigts sont en première ligne lors des sessions de grimpe.
De l’atteinte ostéo-articulaire, au syndrome de la poulie, les douleurs des mains sont les meilleures ennemies des grimpeurs.
L’escalade impose de fortes contraintes au niveau des doigts, lorsque les douleurs subsistent, deviennent récurrentes à chaque session et vous limitent dans votre pratique, il peut être nécessaire de consulter.
On retrouve bien souvent l’entorse du doigt qui peut faire suite à une torsion lors de la recherche d’une prise.
Des tendinopathies au niveau des muscles fléchisseurs des doigts peuvent engendrer des douleurs au début de la session, qui se majorent à froid post-séance. Une gêne à la flexion se fait alors ressentir le long du tendon.
Le syndrome de la poulie, quant à lui, se distingue par une douleur au niveau d’une articulation d’un doigt. La « sensibilité de poulie » est son stade précurseur, la douleur évolue de manière chronique, il est important d’agir avant son atteinte structurale.
Si une rupture totale est présente, alors le doigt apparait généralement sous la forme d’une corde d’arc, une imagerie médicale peut alors infirmer ou confirmer une atteinte de celle-ci.
Le travail de l’étiopathe consiste donc à travailler au niveau de la mécanique de l’articulation ou des tendons, afin d’éviter les complications et limiter vos douleurs lors de la pratique de votre activité sportive.
Bien entendu, il est possible que vous ayez des douleurs semblables sans pratiquer l’escalade.
Selon l’ancienneté de vos douleurs, une ou plusieurs consultations peuvent être nécessaires.